La cigarette électronique séduit 2,7 millions de français en 2023

par | Oct 7, 2025 | Cigarette électronique

L’essor de la cigarette électronique ne se dément pas : en 2023, plus de 2,7 millions de Français se sont tournés vers le vapotage, un record depuis 2015. Cette popularité s’explique par un désir croissant de réduction des risques et par l’innovation constante des dispositifs de vape. Comment démêler les faits des idées reçues ? Plongeons ensemble dans l’univers du vaping, avec rigueur et bienveillance.

Nouveautés technologiques dans le vaping

Depuis 2022, les fabricants rivalisent d’ingéniosité.

  • Des modèles à pod ultra-légers (moins de 30 g) conçus à Paris (Île-de-France) dominent le marché.
  • Les résistances à céramique délivrent un hit plus doux, préservant mieux les arômes.
  • Certains dispositifs intègrent une puce Bluetooth, reliée à une appli : suivi de la consommation, statistiques personnalisées…

Ces innovations s’inscrivent dans un mouvement global. En 2023, la Food and Drug Administration (FDA) a approuvé trois nouveaux sels de nicotine, optimisant la nicotine délivrée tout en réduisant l’irritation. Dans le même temps, la European Commission planche sur une directive qui harmonisera les normes en 2024.

Des tendances lourdes

  1. Vapotage low-tech pour les débutants.
  2. Mods avancés pour les passionnés (customisation extrême).
  3. E-liquides sans glycol de propylène (PG) pour plus de confort respiratoire.

Quels sont les risques et bénéfices pour la santé ?

La question de la sécurité sanitaire du vapotage demeure au cœur des débats. D’un côté, de nombreuses études (OMS, Public Health England) soulignent une réduction de plus de 95 % des toxines par rapport aux cigarettes traditionnelles ; mais de l’autre, des recherches récentes (2023) suggèrent un impact sur la fonction pulmonaire en cas d’usage intensif.

Qu’est-ce que l’effet de sevrage ?
La nicotine, même délivrée par e-cigarette, reste addictive. Toutefois, la diminution progressive du dosage (passage de 20 mg/ml à 3 mg/ml) permet souvent de réduire la dépendance.

Pourquoi surveiller son profil de vapoteur ?

  • Risque de surchauffe des résistances (pouvant conduire à la formation de composés indésirables).
  • Interaction possible avec certains médicaments (corticoïdes inhalés, bêta-bloquants).

Comment réussir sa transition vers le vaping ?

Mon premier geste en tant que journaliste-curieuse : tester plus de 20 modèles en boutiques spécialisées à Lyon. Voici mes conseils pour une transition en douceur :

  1. Choisir un kit simple (pod ou starter kit).
  2. Opter pour un taux de nicotine adapté (entre 12 mg/ml et 18 mg/ml si vous étiez un gros fumeur).
  3. Privilégier un ratio PG/VG équilibré (50/50) pour l’équilibre hit-vapeur.
  4. Varier les arômes (fruits rouges, menthe douce), sans céder aux liquides « tartelette » trop sucrés, source possible d’irritation.
  5. Suivre son évolution via applications dédiées (MyVapeTracker, eSmoke).

Ma petite anecdote : en mai dernier, lors du salon Vapexpo à Marseille, j’ai croisé un ancien fumeur de 40 ans, qui m’a confié avoir inhalé sa dernière cigarette il y a… deux ans ! Un record personnel d’arrêt grâce à la réduction des risques progressive.

Réglementations et enjeux futurs

En France, l’Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) impose depuis 2022 une limite à 20 mg/ml de nicotine. Aux États-Unis, la FDA relaie les restrictions sur les arômes fruités pour protéger les mineurs.

La scène internationale reste cependant contrastée :

  • Royaume-Uni : Public Health England recommande la vape comme outil de sevrage.
  • Allemagne : projets de taxation plus lourde dès 2024.
  • Canada : campagne de prévention ciblée sur les jeunes de 16–25 ans.

Au sein de l’Union européenne, une harmonisation est envisagée pour encadrer les volumes de liquides et renforcer le contrôle de la publicité.

Pour garantir un vapoting responsable, plusieurs axes se dessinent :

  • Formation des vendeurs en boutique (réglementation, usage sécuritaire).
  • Renforcement du marquage (étiquetage clair, pictogrammes).
  • Développement de programmes de suivi post-achat (via applications ou associations de prévention).

J’aime terminer mes articles en pensant à vous, cher lecteur. Peut-être que vous vous posez encore des questions sur la cigarette électronique, le vapoteur débutant ou la réduction des risques ? Partagez vos expériences, explorez nos dossiers sur la nutrition ou le sommeil, et continuons ensemble cette aventure vers un quotidien plus sain et éclairé.