Découverte et compréhension du bégaiement
En tant que rédacteur SEO professionnel et journaliste, j’ai une confession à faire : nous aussi avons nos difficultés. Pour moi, c’était le bégaiement. Une particularité contre laquelle j’ai dû lutter pendant la majeure partie de ma jeunesse. Ce n’était pas une faiblesse, mais une force déguisée.
Le bégaiement était, pour moi, plus qu’une simple gêne. C’était tout d’abord un grand mystère. Pourquoi bégayais-je lorsque je devais parler, même pour les choses les plus banales? La réponse m’est venue après de nombreuses recherches et consultations chez des spécialistes : le bégaiement est un trouble de la parole qui affecte le flux fluide du discours. Cela peut être dû à divers facteurs, dont des facteurs génétiques ou neurologiques.
Nous, les bègues, pouvons souvent nous sentir isolés. Mais, il s’avère, que le bégaiement touche plus de 70 millions de personnes dans le monde, soit environ 1% de la population mondiale. Voilà de quoi ne plus se sentir seul.
Adopter la différence : Une transformation personnelle
Ma compréhension du bégaiement a évolué avec le temps. Notre société valorise la vitesse, l’éloquence, la fluidité. Avoir un bégaiement, c’est être différent, cela signifie marcher à son propre rythme. Et cela peut mener à une transformation personnelle.
Au fil des années, nous apprenons à embrasser cette différence, à l’accepter comme une part de nous-mêmes. Certes, le bégaiement peut être un obstacle, surtout dans des situations sociales ou professionnelles. Pourtant, il m’a appris à être patient et à dépasser les jugements hâtifs. Au lieu de voir mon bégaiement comme une faille, j’ai commencé à l’appréhender comme une forme d’authenticité, comme une particularité qui me définit.
De l’adversité à l’épanouissement : L’impact positif du bégaiement sur la vie quotidienne
En reconnaissant mon bégaiement, j’ai arrêté de me cacher derrière des masques. Mon bégaiement m’a poussé à sortir de ma zone de confort. Oser s’exprimer en public alors que chaque mot est un combat, c’est un courage que n’ont pas la plupart des gens ordinaires. C’est ce qui m’a mené à une vie plus épanouissante, à une révolution personnelle.
Il est important de noter que le bégaiement n’est pas une maladie et n’a pas nécessairement besoin d’être « guéri ». Des recherches ont montré que les thérapies visant à accepter le bégaiement sont plus efficaces que celles visant uniquement à l’éliminer. Et cette acceptation est le premier pas vers l’épanouissement.
Donc, même si le bégaiement a été l’un des plus grands défis de ma vie, il a aussi été l’une de mes leçons les plus précieuses. Il m’a enseigné que la différence n’est pas une faiblesse. La vraie force réside dans la capacité à être soi-même, malgré les obstacles. Voilà une leçon que nous devrions tous apprendre.
Sources :
- Fondation du Bégaiement, Les cinq choses que vous devez savoir sur le bégaiement, 2020.
- Institut national sur la surdité et autres troubles de la communication, Bégaiement, 2019.