L’ère numérique, un nouvel eldorado pour les alcooliques

L’ère numérique, ce monde virtuel, est devenu un nouveau paradis pour les alcooliques. Cela pourrait paraître étrange au premier abord, mais en y réfléchissant, c’est un fait. Sur internet, les alcools sont disponibles à tout moment, sans aucune restriction d’âge ou de quantité. De plus, l’apprentissage de la boisson y est facilité par des tutoriels voire des jeux qui incitent à la consommation.

Les conséquences insoupçonnées de l’addiction alcoolique virtuelle

Les effets pervers de cette forme d’alcoolisme numérique sont multiples et parfois insoupçonnés. Elle peut engendrer un isolement social, une dépendance accrue à la boisson en raison de sa facile accessibilité, mais aussi un mauvais usage de celle-ci. Il est facile de sous-estimer sa consommation lorsque la bouteille n’est qu’à un clic de distance.

Marie*, 35 ans, raconte :  » Je commencé à boire occasionnellement lors de soirées virtuelles avec des amis. Puis c’est devenu un rituel quotidien, un apéro virtuel chaque jour après le travail. Peu à peu, je me suis rendue compte que j’avais besoin de boire pour me sentir bien et sociable. Cette consommation virtuelle m’a entraîné dans un engrenage fatal. »

Comment déjouer les pièges de l’alcoolisme dans le monde digital?

Il est vital d’apprendre à repérer les pièges de l’alcoolisme numérique. Pour cela, nous devons rester vigilants face aux pièges des publicités d’alcool numériques omniprésentes et alléchantes. Il est bon de mettre en place un système d’alertes pour contrôler sa consommation en ligne. Il ne faut pas hésiter à demander de l’aide à des professionnels si la situation se complique.

Comme nous pouvons le constater, l’alcoolisme ne se limite pas au monde tangible. Le monde numérique, de par sa facilité d’accès et son côté ludique, peut se révéler un terrain fertile pour développer une dépendance à l’alcool.

C’est un phénomène contre lequel il est important de lutter en informant les utilisateurs des dangers potentiels, en mettant en place des mécanismes de contrôle de consommation et, surtout, en promouvant un usage responsable de l’alcool.

*Le nom a été changé pour protéger la confidentialité de la personne.

Selon l’Organisation Mondiale de la Santé, près de 3 millions de personnes meurent chaque année en raison de l’utilisation nocive de l’alcool, ce qui représente 5,3 % de tous les décès. Les troubles liés à l’utilisation de l’alcool sont parmi les troubles mentaux les plus courants dans le monde et le risque de développer ces troubles est influencé par une multitude de facteurs, y compris le niveau de consommation d’alcool et le schéma de consommation de l’individu.